Longtemps j'ai cherché la pierre noire qui purifie l'âme de la mort . Quand je dis longtemps je pense à un puits sans fond , à un tunnel creusé avec mes doigts , avec mes dents , dans l'espoir têtu d'apercevoir , ne serait ce qu'une minute , un rayon de lumière , une étincelle qui s' imprimerait au fond de mon oeil , que mes entrailles garderaient , protégée comme un secret . Elle serait là habiterait ma poitrine et nourrirait l'infini de mes nuits , là , dans cette tombe , au fond de la terre humide , sentant l'homme vidé de son humanité à coups de pelle lui arrrachant la peau